Rénovation de plafond : une surface, plusieurs possibilités

Amateur de bricolage ou allergique à cette activité, délais de finalisation des travaux plus ou moins longs, budget large ou très serré, quelle que soit votre situation, vous souhaitez redonner vie votre plafond. Nous vous proposons de passer en revue certaines solutions existantes pour une rénovation adaptée à vos besoins et à votre portefeuille.

Le plafond tendu

Adapté aux budgets importants, le plafond tendu est un revêtement tendu à chaud et fixé en périphérie du plafond grâce à un système de fixation. La toile est engagée dans un profilé grâce à une spatule.

Les avantages sont nombreux : la pose du plafond tendu ne demande que quelques heures. La rénovation est donc quasi immédiate et permet de camoufler un ancien plafond laid ou abimé, des poutres et tuyauteries apparentes, etc. De plus, les fabricants de plafonds tendus proposent des produits hyper résistants (toile ininflammable et qui ne se fissure pas), nettoyables à l’eau claire et qui intègrent parfaitement les spots, trappes, etc.

Coté design, cette solution est très intéressante puisque les revêtements peuvent être imprimés et offrir des décors magnifiques (le fabricant Alyos crée par exemple des toiles imprimées à partir des photographies personnelles de ses clients).

Les tarifs sont quant à eux variables d’un fabricant à un autre mais 150 € le m² est une bonne moyenne.

Le plafond suspendu

Ce type de plafond possède l’avantage de laisser de l’espace aux câbles, tuyaux et éléments isolants, mais permet aussi de cacher tout ce qui peut être disgracieux sur le plafond d’origine : fissures, peinture…
Grâce à la place dégagée entre le plafond d’origine et le plafond suspendu, il est possible de créer une isolation thermique efficace.

Le plafond suspendu est surtout recommandé dans les pièces qui disposent d’un très haut plafond.

Outre les rails, les matériaux à utiliser pour créer un plafond suspendu sont les lames PVC, les briques à plafond (céramique ou terre cuite) ou les plaques de plâtre. Ce plafond est parfaitement adapté aux structures en bois, acier ou béton.

En plus de sa facilité et rapidité de mise en œuvre, le plafond suspendu est budgétairement intéressant (moins de 9 € le m²).

Le faux plafond

Faux plafond bois

Faux plafond en bois (Source : http://www.archiexpo.fr)

Le faux plafond permet de dégager un espace suffisant pour cacher des gaines électriques, des matériaux isolants (isolation thermique et acoustique) et offre la possibilité d’installer des luminaires intégrés au plafond. Cette solution s’adapte aux structures porteuses en bois, acier et béton.

Le faux plafond peut être en bois, plâtre, PVC ou métal.

Le faux plafond en plâtre peut être fixé à un plancher ou désolidarisé de la structure porteuse ; en bois et en PVC, il peut être suspendu, agrafé ou fixé au plancher.

Le faux plafond en métal est recommandé dans les grands espaces (locaux professionnels, établissements publics, lofts…). Selon les fabricants, plusieurs coloris et finitions sont proposés : galvanisé, électrozingué, brut (exemples issus de Eurometal Ceilings).

Tarifs du faux plafond :

Plâtre : 11 € le m² en moyenne
Bois : entre 15 et 80 € le m² selon le bois utilisé
PVC : 40 € le m² en moyenne
Métal : 150 € minimum le m²

Le plafond à ossature apparente

Le plafond à ossature apparente fait partie de la grande famille des non suspendus. De moins en moins courant, il est encore utilisé dans la rénovation.

On retrouve l’ossature apparente dans les vieux bâtiments et la garder permet de conserver tout le charme des anciennes demeures. Ce type de plafond laisse apparentes les poutres du plancher supérieur pour un décor chaleureux. Traiter l’ossature et peindre les éléments visibles permet d’obtenir un plafond rénové sain et décoré à votre goût.